Voici la danse des feuilles dans les allées,
Elle emporte l'espoir fleuri des nouveax
Et des ruthmes de mort descendent les vallées.
Qui penchent tristement l'orgueil de leurs corolles;
L'hiver attelle ses mystérieux chevaux.
Impassibles et froids ainsi que des idoles,
Le poirtrail hérissé de neige et de glaçons,
Ils passeront avec de blanches auréoles.
Ils entrainent, loin de la joie et des chansons,
Vers le palais oùpleurent les anciennes gloires
Parmi le souvenir des défuntes moissons.
Ils entrainent, vers les grottes mornes et noires,
Où s'alanguissent les roses et les lilas,
Fleurs maigres dont l'ennui décolore les moires.
Monotone, le vent sonne toujours le glas
Des matins lumineux et des nuits ètoilèes,
Et fai tournoyer, sans jamains en etre las,
La danse des feullers mortes dans les allées.
André-Ferdinand Herold, Chevaleries sentimentales, 1893
Nessun commento:
Posta un commento